jeudi 12 janvier 2012

Sainte Agnès et son siècle, par J. T. de Belloc

« La première femme qui, après la Vierge Marie, ait inspiré à la poésie des accents nouveaux, c’est une jeune fille de treize ans, notre angélique sainte Agnès. » Cette affirmation, qui pourrait résumer le propos de cet ouvrage, n’a rien d’exagéré, puisque à la suite de la Liturgie, les Pères et les auteurs sacrés n’ont cessé, tout au long des siècles, de glorifier le Christ dans la figure de sa glorieuse épouse sainte Agnès, qu’Il a faite parvenir au plus éminent degré d’identification avec Lui-même de par sa profession de foi, son détachement du monde, son mépris de la vie temporelle et l’ardente Charité qui embrasait son âme mieux qu’aucun brasier que le bourreau alluma jamais à son intention.

Il est plus qu’opportun que, parvenu à l’extrémité des temps, le lecteur catholique puisse disposer des éléments transmis par la Tradition depuis les temps reculés, pour la plus grande gloire de Dieu et l’édification de l’Eglise, afin de ne pas demeurer dans l’indifférence de ceux qui se perdent, à propos de la réalisation la plus pure de la charité surnaturelle : le martyre.

Il trouvera dans Sainte Agnès et son siècle non seulement l’authentique récit de la passion et du martyre de la sainte, mais encore un tableau de la société romaine en pleine décadence qui rend encore plus admirable l’action transfiguratrice de la grâce, ainsi que de très belles pages sur les Pères de l’Eglise qui se sont faits les hérauts de celle qui correspond si bien à l’expression scripturaire habituellement réservée à la Verge Marie elle-même : un Lys parmi les épines.

L’esprit de piété et le respect pour l’hagiographie – qui n’est autre que la chronique des hauts faits de Dieu parmi les hommes – qui caractérisent le livre de J. T. de Belloc tranchent avec les impiétés historicistes contemporaines. Le miracle jaillit de la personne de sainte Agnès en raison des vertus de foi, d’espérance et de charité qu’elle a, par la grâce de Dieu, portée au plus haut degré d’héroïcité.

L’Agneau immolé que saint Jean l’Evangéliste vit adoré par les milices célestes s’est formé et choisi une épouse à son Image, une Agnès immolée comme lui et par lui - le Glaive rédempteur auquel rien ne résiste, et qui détruit le monde par le Souffle de sa bouche.

Puisse cette lecture amener tout chrétien à s’écrier avec celui que l’Eglise considère comme l’un de ses plus grands poètes sacrés, Prudence : « O vierge heureuse ! ô nouvelle gloire ! noble habitante du palais du Ciel, abaissez vers notre fange votre front ceint d’une double couronne. L’éclair de votre visage, s’il pénètre jusqu’à nos cœurs, les purifiera. Tout devient pur là où daignent tomber vos regards, là où se pose votre pied éclatant. »

Glorieuse sainte Agnès, priez pour nous !


15 x 21 cm, 300 pages,
ouvrage illustré de nombreuses gravures
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