vendredi 28 août 2009

Nous invitons les lecteurs à ne pas hésiter à consulter les notices, auxquelles nous avons ajouté les tables des matières.

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Joseph de Maistre, Lettres à un gentilhomme russe sur l'Inquisition espagnole

L’Inquisition, ce tribunal qui jugeait la pensée, cette grande institution dont l’idée seule tortille nos petits nerfs et escarbouille nos têtes de linottes, l’Inquisition savait bien que les crimes spirituels étaient les plus grands, et elle les châtiait comme tels… a écrit Barbey d’Aurévilly.

Parmi les œuvres du Comte Joseph de Maistre, ses Lettres sur l’Inquisition espagnole, parues en 1815, sont sans doute celles qui ont le plus contribué à jeter le discrédit sur la Contre-révolution. Monument de pensée archaïque, comble de l’esprit réactionnaire, atroce incompréhension des aspirations de l’homme moderne, son discours indigne jusqu’aux chrétiens…

Comment l’Inquisition a-t-elle pu exister ? Ne s’oppose-t-elle pas foncièrement non seulement aux Saintes-Ecritures, mais encore à l’esprit de l’Evangile ?
Cette nouvelle édition est précédée d’une étude d’A. Sarroux, qui tente de répondre sans a priori à ces questions.


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15 x 21 cm, 203 pages, 135 p.

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jeudi 6 août 2009

Georges Valois, Le Père, philosophie de la famille

Loin des idéologies de Droite comme de Gauche, loin des reconstructions factices de la Cité « idéale » et utopique issues des philosophies humanistes qui suivirent la « Renaissance », Georges Valois dresse ici non pas une théorie mais un tableau de la vocation paternelle.

Au fondement de la Cité se trouve, non pas l’individu, mais la famille ; et la famille constitue le premier corps hiérarchisé, au sommet duquel se trouve le Père. Ce dernier est l’unique modèle d’autorité, étant donné qu’il tire sa légitimité du Père Céleste, et que c’est de l’autorité paternelle que le pouvoir temporel (royal) trouve son origine. Fils par rapport à Dieu, le père terrestre est à ses propres enfants ce que le Père céleste est pour lui: à la fois l’autorité suprême et le garant de la protection et de l’amour nécessaires à la vie.

Dans Le Père, G. Valois se livre plus à une méditation qu’à une dissertation sur son sujet. Il s’inscrit ainsi dans le réalisme chrétien, qui associe dans sa réflexion et la conscience du dessein originel de Dieu pour l’homme, et la présence et les effets de la chute dans tous les domaines de la réalité. Ce faisant, G. Valois esquisse une véritable « philosophie de la famille » entièrement fondée sur les Dix Commandements.

Cet ouvrage, éminemment simple dans sa rédaction, est sans doute le meilleur qui ait été rédigé en Modernité concernant les devoirs et la vocation naturelle et surnaturelle du père.

A l’heure où le Matriarcat s’impose, avec sa pléthore de calamités, Le Père de Georges Valois s’avère être le manuel de base de la reconstruction de la vision chrétienne de la famille et de la Cité. Car, si les principes qui y sont dépeints étaient mis en pratique, il ne fait aucun doute que l’emprise de Satan sur ce monde ne tarderait pas à être ébranlée, au profit du Règne du Christ-Roi !




15 x 21 cm, 203 pages






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