dimanche 26 septembre 2010

Petit catéchisme de la grâce, Chanoine Vandepitt

Tous ceux qui s’occupent d’instruction religieuse savent combien il est difficile de faire entrer dans les jeunes intelligences, une notion claire et précise de la Grâce et de ses merveilleuses opérations.
C’est pourtant le tout de la Religion : la Grâce seule nous apprend à connaître, par la Foi, jusqu’à quel point Dieu nous a aimés, ce qu’il a fait pour nous et la gloire infinie qu’il nous réserve.
La Grâce, chef-d’œuvre de l’amour de Dieu, nous rattache invisiblement à Lui, nous dévoile ses secrets les plus intimes, nous rend participants de sa nature et nous fait, dès ici-bas vivre de sa vie.
Qu’on ne parle pas des aéroplanes justement fameux, qui permettent à de hardis aviateurs de se dérober à nos regards étonnés, de s’élever à tire d’ailes, sans souci du péril, et de monter jusque par-delà les nues, la Grâce nous conduit doucement, sans heurt ni danger, jusqu’aux plus sublimes hauteurs des cieux, elle nous y fait entrevoir, dans un horizon sans bornes de gloire et de félicité, un trône éclatant qui sera le nôtre et dont rien ni personne ne pourra nous déposséder pendant les siècles éternels.
Laissons donc à la fausse philosophie de notre temps, l’orgueilleuse prétention de confiner notre idéal aux basses aspirations de la terre et le rêve insensé d’éteindre une à une toutes les étoiles du firmament ; pour nous, travaillons plutôt à faire luire à tous les yeux le divin flambeau de la Foi, qui nous montre si bien la nécessité de vivre et de mourir dans la Grâce de Dieu, si nous voulons sûrement arriver au Ciel, sur les pas de Jésus-Christ, par la pratique des vertus dont sa vie et ses œuvres nous ont laissé l’exemple.
Tel est le but de ce petit opuscule, - simple, précis, à la portée de tous - et qui pourra devenir un Guide facile et sûr entre les mains de ceux que Dieu a appelés à l’aider dans la grande œuvre de la formation et du salut des âmes.
Aussi, pour réussir à réaliser tout le bien que nous attendons de ce modeste travail, sommes-nous heureux de compter sur le concours si apprécié de nos Vénérés Confrères du Sacerdoce, des Pères et Mères de famille, des Instituteurs et des Institutrices et des zélés Catéchistes de toute condition ; nous ne comptons pas moins, laissez-nous le dire, sur les lumières surnaturelles que l’Esprit-Saint daignera répandre dans l'intelligence de leurs chers disciples, qui sont aussi les siens.

15 x 21 cm, 48 p. - Pour acheter, cliquez ici

Lettres de J. de Maistre à une dame protestante

Par-delà leurs différences, ce qui unit les Protestants entre eux c’est leur opposition à l’Eglise traditionnelle et à certains dogmes – même très anciens – du christianisme.

« [Les sectes protestantes,] quelles qu’elles soient, ne sont donc point des religions : ce sont des négations, c’est-à-dire rien par elles-mêmes ; car dès qu’elles affirment, elles sont catholiques. »

Tout ce que les protestants évangéliques affirment (Trinité, divinité de Jésus-Christ, etc.), ils l’ont en commun avec l’Eglise qu’ont quittée les Réformateurs.

« Il suit de là une conséquence de la plus grande évidence : c’est que le catholique qui passe dans une secte apostasie véritablement, parce qu’il change de croyance, et qu’il nie aujourd’hui ce qu’il croyait hier ; mais que le sectaire qui passe dans l’Église n’abdique au contraire aucun dogme, il ne nie rien de ce qu’il croyait ; il croit au contraire ce qu’il niait, ce qui est bien différent. »

Rejetant les préjugés et le respect humain, le comte de Maistre adresse des propos sincères et amicaux à tout protestant honnêtement épris de la Vérité.

« Je n’emploie, comme vous voyez, ni grec ni latin ; je n’invoque que le bon sens, qui parle si haut qu’il est impossible de lui résister. »

Cette lettre est suivie de diverses pièces justificatives tirées des Conciles de l’Eglise, démontrant la bonne foi de l’auteur.


17,5 x 10,5 cm - 41 p. - Pour acheter, cliquez ici.