vendredi 28 août 2009

Nous invitons les lecteurs à ne pas hésiter à consulter les notices, auxquelles nous avons ajouté les tables des matières.

______________

Joseph de Maistre, Lettres à un gentilhomme russe sur l'Inquisition espagnole

L’Inquisition, ce tribunal qui jugeait la pensée, cette grande institution dont l’idée seule tortille nos petits nerfs et escarbouille nos têtes de linottes, l’Inquisition savait bien que les crimes spirituels étaient les plus grands, et elle les châtiait comme tels… a écrit Barbey d’Aurévilly.

Parmi les œuvres du Comte Joseph de Maistre, ses Lettres sur l’Inquisition espagnole, parues en 1815, sont sans doute celles qui ont le plus contribué à jeter le discrédit sur la Contre-révolution. Monument de pensée archaïque, comble de l’esprit réactionnaire, atroce incompréhension des aspirations de l’homme moderne, son discours indigne jusqu’aux chrétiens…

Comment l’Inquisition a-t-elle pu exister ? Ne s’oppose-t-elle pas foncièrement non seulement aux Saintes-Ecritures, mais encore à l’esprit de l’Evangile ?
Cette nouvelle édition est précédée d’une étude d’A. Sarroux, qui tente de répondre sans a priori à ces questions.


Cliquez sur les images pour les voir en grand.

15 x 21 cm, 203 pages, 135 p.

Pour acheter, cliquez ici.

jeudi 6 août 2009

Georges Valois, Le Père, philosophie de la famille

Loin des idéologies de Droite comme de Gauche, loin des reconstructions factices de la Cité « idéale » et utopique issues des philosophies humanistes qui suivirent la « Renaissance », Georges Valois dresse ici non pas une théorie mais un tableau de la vocation paternelle.

Au fondement de la Cité se trouve, non pas l’individu, mais la famille ; et la famille constitue le premier corps hiérarchisé, au sommet duquel se trouve le Père. Ce dernier est l’unique modèle d’autorité, étant donné qu’il tire sa légitimité du Père Céleste, et que c’est de l’autorité paternelle que le pouvoir temporel (royal) trouve son origine. Fils par rapport à Dieu, le père terrestre est à ses propres enfants ce que le Père céleste est pour lui: à la fois l’autorité suprême et le garant de la protection et de l’amour nécessaires à la vie.

Dans Le Père, G. Valois se livre plus à une méditation qu’à une dissertation sur son sujet. Il s’inscrit ainsi dans le réalisme chrétien, qui associe dans sa réflexion et la conscience du dessein originel de Dieu pour l’homme, et la présence et les effets de la chute dans tous les domaines de la réalité. Ce faisant, G. Valois esquisse une véritable « philosophie de la famille » entièrement fondée sur les Dix Commandements.

Cet ouvrage, éminemment simple dans sa rédaction, est sans doute le meilleur qui ait été rédigé en Modernité concernant les devoirs et la vocation naturelle et surnaturelle du père.

A l’heure où le Matriarcat s’impose, avec sa pléthore de calamités, Le Père de Georges Valois s’avère être le manuel de base de la reconstruction de la vision chrétienne de la famille et de la Cité. Car, si les principes qui y sont dépeints étaient mis en pratique, il ne fait aucun doute que l’emprise de Satan sur ce monde ne tarderait pas à être ébranlée, au profit du Règne du Christ-Roi !




15 x 21 cm, 203 pages






Pour acheter, cliquez ici.

dimanche 28 juin 2009


Les Editions Sainte-Agnès pourvoient aussi à l'édification des chrétiens par des sermons mis en ligne. Ils sont prêchés dans une chapelle catholique traditionnelle.

Pour les écouter, il suffit d'aller à cette adresse :



vendredi 24 avril 2009

J.-B. Bossuet, Traité de la concupiscence.



Que peut-on trouver d’ « actuel » dans un traité sur la concupiscence, rédigé au XVIIème siècle, par un des plus grands noms de la Littérature française ? Entreprendre de le lire, n’est-ce pas se condamner à retrouver les lieux communs les plus indigestes de la théologie morale, avec ses prises de position impraticables et ses objurgations surannées ?

De telles objections ne manqueront pas de surgir « spontanément » à l’esprit de l’éventuel lecteur, fût-il catholique traditionnel… Or, la misère universelle engendrée par la Modernité, ainsi que l’horreur institutionnelle qui est mise en place depuis 1789, nous contraint, pour ainsi dire, à considérer avec un sérieux et une attention renouvelés le fond même de la Doctrine chrétienne. A commencer par les fondements de la vision traditionnelle du monde, sans laquelle il est impossible de se « situer » à la fois dans le monde moderne et dans le monde en soi.

Toute la question consiste à savoir ce que signifie précisément le mot monde, et ce que recouvre ce concept, employé par le christianisme parfois en bien, parfois en mal, mais toujours relativement à Dieu. Création de Dieu ou empire du démon, le monde est dépourvu de finalité propre, c’est-à-dire naturelle. L’homme lui-même, chef-d’œuvre du Créateur, résumé et centre de la création, n’a de finalité qu’au-delà de la nature. Bien plus, comme toute créature, il n’a « la vie, le mouvement et l’être » que par participation à Celui qui – seul – se nomme : Je Suis.

Dans cette présente réédition, l’excellent traité de Bossuet fait l’objet d’un essai de commentaire, dont l’intérêt consiste dans la lecture cosmologique qu’il effectue des principes déductibles de la théologie morale. Le propos de Bossuet, et plus largement l’enseignement traditionnel prennent alors une dimension insoupçonnée, car quelque peu oubliée et méconnue depuis plusieurs siècles déjà, en raison de la perte progressive du sensus fidei, dû aux progrès du naturalisme, de la « philosophie » et de la perte de l’amour pour Jésus-Christ, le Verbe éternel fait chair « pour nous les hommes et pour notre salut ».

Le lecteur y trouvera avec profit, espérons-nous, une analyse de la Modernité, de sa nature, de ses ruses et de ses paradoxes, pour sa désintoxication des erreurs sataniques qui infestent tout homme moderne depuis sa conception, pour l’accroissement de la Foi, de l’Espérance et de la Charité, ainsi que pour la plus grande gloire de Dieu et le triomphe de la Sainte Eglise catholique.










15 x 21 cm, 345 pages



Pour télécharger et lire un copieux extrait, cliquez ici : extrait Bossuet1

Pour acheter, cliquez ici.

dimanche 19 avril 2009

R. P. Louis Liagre, Notre vie divine dans le Christ Jésus

« Qu’est-ce que la Grâce Sanctifiante ? – Dieu même vivant en l’âme et la transformant en Lui.

« C’est de la Grâce Sanctifiante ainsi comprise que saint Pierre affirme qu’elle nous met en possession de la nature de Dieu, i.e. de Dieu même : ut, per hæc efficiamini divinæ consortes naturæ. (II Petr. 1, 4) Participants non pas d’un simple don de Dieu, mais de la nature même de Dieu ; or, la nature de Dieu, c’est la divinité, c’est Dieu ».

« L’état de grâce n’est pas seulement l’absence de péché, ni même une pureté parfaite, une beauté qui nous rend agréables à Dieu, ni, d’une façon vague, l’état d’amitié avec Dieu. C’est la présence intime de Dieu à notre âme par une communication qui met l’âme en possession de l’être de Dieu, de sa Perfection infinie, laquelle devient tellement nôtre, que nous pouvons en vivre comme Il en
vit lui-même. »

« Si nous avions vraiment la Foi ! Si nous vivions de la Foi, en plein dans la Foi, c’est-à-dire dans la réalité. »
« Toutes les lois, toutes les règles, tous les devoirs soit de notre vie individuelle et personnelle, soit de nos rapports avec notre prochain, sont basés sur la réalité de notre être surnaturel, divinisé par la Grâce ; toutes les exigences de la vie chrétienne dérivent logiquement de l’idée vraie et théologique de la Grâce, telle que nous avons tâché de l’expliquer ; tous les préceptes de l’Evangile, tous les conseils, toutes les vertus chrétiennes s’expliquent par notre élévation à la vie divine en raison de la Grâce du Baptême, et ne s’expliquent que par là : depuis l’humilité, le renoncement, la mortification, le détachement jusqu’à la Charité la plus délicate et l’union à Dieu la plus haute par l’Oraison et la contemplation (mystique), tout a son explication dans le Dogme de la Grâce Sanctifiante, et n’a pas, en dehors de là, son explication. »

11x17,5 cm, 215 pp.


R. P. Jouët, Mois de Notre-Dame du Sacré-Coeur



Cet ouvrage offre un recueil de méditations quotidiennes pour tous les jours du mois de Marie. La perspective spirituelle est celle de l'imitation du Sacré-Coeur de Jésus, par la voie de l'identification telle que la développe le R. P. de Jaegher, par exemple. Un classique qui n'est plus à recommander...


11x17,5 cm, 229 pp.

Pour acheter, cliquez ici.

La Passion de N.-S. J.-C. commentée par les Pères

« Rien n’est plus utile à ceux qui veulent acquérir le salut éternel, que de penser chaque jour aux peines que Jésus-Christ a souffertes pour l’amour de nous. Le péché ne peut régner dans l’âme qui considère souvent la Mort de son Sauveur. Il n’y a pas d’exercice plus propre à allumer dans un cœur l’amour divin que la méditation de la Passion du Rédempteur. Les Plaies de Jésus-Christ sont capables de blesser les cœurs les plus durs et d’enflammer les âmes les plus froides. O vulnera corda saxea vulnerantia et mentes congelatas inflammantia ! » S. Alphonse de Liguori

Cet ouvrage se présente comme une « chaîne d’or », un commentaire des Evangiles de la Passion de Notre-Seigneur composé d’extraits des Pères et des Auteurs ecclésiastiques.

15,5x23 cm, 253 pp.

Pour acheter, cliquez ici.

lundi 13 avril 2009

Richesses insoupçonnées du Signe de la Croix

Cet excellent petit ouvrage a l’immense avantage d’exposer clairement la nature, la finalité et la pratique du Signe de la Croix.

C’est sur une croix de bois que le Fils éternel de Dieu fut crucifié, qu’il souffrit et qu’il mourut pour le rachat de « tous ceux que le Père lui a donnés ». Elle fut l’autel privilégié et unique sur lequel il versa son Précieux Sang « par lequel nous avons le pardon et la rémission des péchés ». Sans versement de sang, il n’y a point de pardon, dit l’Apôtre. Faire le signe de la Croix sur soi-même, c’est avant tout reconnaître que Jésus-Christ est mort pour nos péchés, et que par sa mort il nous a donné Sa Vie.

« Plus notre piété sera grande, dit l’auteur, plus nous nous rapprocherons de la Croix » (p. 65).

Toutefois, la Croix est bien plus que l’instrument historique du supplice de Notre-Seigneur Jésus-Christ ; elle est l’étendard du Salut, l’Arme très efficace par laquelle non seulement le démon mais encore les ennemis du Christ-Roi sont mis en déroute.

Loin de n’être qu’une superstition surannée, le Signe sacré des chrétiens possède bel et bien une doctrine et une efficace reconnues par l’Eglise, professées et enseignées par les Saints, de sorte que les baptisés auraient bien tort de céder au respect humain, et de n’accomplir avec honte que de vagues gestes esquissant à peine la Croix bien-aimée de Notre-Seigneur Jésus-Christ !

Bien au contraire, plus que jamais, alors que s’avancent les ténèbres et l’odieux règne du démon, nous devons nous exclamer avec saint Augustin :

« Salut, Signe de la Croix ! Etendard du Grand Roi, Immortel Trophée du Seigneur, Signe de vie, Signe de salut, Signe de bénédiction, Epouvante de Satan et des Légions infernales, Rempart inexpugnable. Armure invincible, Bouclier impénétrable, Epée Royale, Honneur du front, Espérance des chrétiens, Remède des malades, Résurrection des morts, Guide des aveugles, Soutien des faibles. Consolation des pauvres. Joie des bons, Effroi des méchants, Frein des riches, Ruine des superbes, Juge des injustes, Liberté des esclaves, Gloire des martyrs, Chasteté des vierges, Fondement de l’Eglise ! » (p. 113)


15x21 cm, 125 pp.

Pour acheter, cliquez ici.

R. P. Raoul Plus, Face au Mariage ; pour l'âge des fiançailles.



Cet ouvrage quelque peu méconnu du R. P. Raoul Plus, S. J., présente un intérêt tout particulier. En effet, loin de n’être qu’un « simple » traité des devoirs afférents à l’état matrimonial – ce qui serait déjà un précieux trésor pour les intéressés – l’auteur de « Dieu en nous » et de « Notre vie dans le Christ Jésus », spécialiste (si le mot n’est pas ridicule) de la doctrine de la Grâce sanctifiante, n’oublie pas que le secret de la vie chrétienne consiste en rien moins que l’inhabitation de la Très sainte Trinité dans l’âme du baptisé.

Aussi, tout en traitant succinctement de l’aspect moral des implications du Sacrement du mariage, l’auteur, en des pages d’une saisissante concision, établit de la façon la plus éclatante cette vérité trop souvent oubliée ou perdue de vue, même au sein des chapelles et des familles les plus intègres, à savoir : que, pour l’homme de la Tradition, aucune activité – jusqu’à la plus « naturelle » – n’est profane. « Tout est pur pour ceux qui sont purs », car vivant de la vie même de Dieu au sein de la création normée par les lois du Dieu qui vit en eux, ils ne se livrent à rien qui ne soit un moyen de se sanctifier, un moyen de mourir à soi-même pour vivre « dans le Christ Jésus ». A l’exclusion du reste – qui constitue le « monde » qui ne doit pas être aimé.

Ainsi s’éclairent les « terribles » exigences de la morale conjugale catholique : il ne s’agit pas d’un assortiment d’interdictions et d’obligations sans fondement, mais bien d’un moyen privilégié de mettre en pratique de façon efficace le « quærite primum » de Notre-Seigneur Jésus-Christ – « cherchez avant tout le royaume de Dieu et sa justice », pour l’amour d’un Dieu dont le Cœur embrasé d’ardente Charité – source de leur amour naturel et surnaturel – vit au sein du cœur en état de grâce, pour le rendre toujours plus semblable à Lui !

A mettre avec confiance entre toutes les mains, dès avant les fiançailles !
11x17,5 cm, 165 pp.
télécharger la table des matières

Pour acheter, cliquez ici.

La sainte Messe en dix-huit tableaux (tout en couleur).



21,5x28 cm, 19 pp.

Pour acheter, cliquez ici.

Robert Lesage, Le cérémonial de la Semaine Sainte traditionnelle.


Ce petit ouvrage présente une brève description, assortie d’un commentaire, des diverses cérémonies de la Liturgie de la Semaine Sainte traditionnelle.

L’année liturgique étant centrée sur le Mystère de la Passion, de la Mort et de la Résurrection de N.-S. Jésus-Christ, il est très important que non seulement les chrétiens comprennent, mais encore soient à même de suivre pas à pas l’action qui se déroule durant ce temps béni.

De la sorte, ils pourront s’associer de tout cœur au culte solennel que l’Eglise rend à Dieu, et ainsi recueillir les grâces surnaturelles spécialement dispensées à cette occasion.

Par ces quelques pages, le pieux lecteur ne manquera pas d’être instruit autant qu’édifié, pour peu qu’il se donne – avec l’aide de la grâce divine – la peine de pénétrer sérieusement le Rituel, et de s’en laisser imprégner.

11x17,5 cm, 114 pp.

Pour acheter, cliquez ici.

R. P. Alphonse, C. SS. R., Un puissant thaumaturge : Saint Gérard Majella.



Saint Gérard était un enfant du peuple, un petit ouvrier, qui brilla dans un ordre apostolique, alors de fondation récente. La grande loi de cette famille religieuse était l’imitation de Jésus-Christ. Gérard s’appliqua énergiquement à reproduire en son âme l’image de Jésus obéissant, de Jésus homme de douleur, de Jésus ami des pauvres et distributeur des miséricordes. Bien qu’il n’eût pas été destiné aux honneurs du sacerdoce, il devint un grand convertisseur d’âmes. Dieu l’investit d’une puissance vraiment extraordinaire, et sa vie est un tissu de merveilles.
Le récit de ces prodiges rappelle le grand thaumaturge du moyen âge, saint Antoine de Padoue, qui parcourut la France et l’Italie en semant les miracles.
Il semble qu’en comblant l’humble Gérard de ses faveurs inouïes, la Providence ait voulu mettre en relief le mérite trop ignoré de la vie humble et cachée dans laquelle le Religieux, sans être prêtre, se voue au service du prêtre, par amour pour le Rédempteur et les âmes.
Nous offrons aux fidèles une courte biographie de cet ami privilégié de Dieu, qui devint, surtout depuis sa béatification, un des saints les plus populaires de l’Eglise. Ces pages sont puisées aux documents les plus authentiques et s’inspirent surtout de la Vie publiée en italien par le R. P. Benedetti, postulateur de la cause de béatification et de canonisation de saint Gérard. L’éminent hagiographe avait entre les mains les témoignages juridiques des contemporains, les dépositions aux procès ordinaires et au procès apostolique, les discussions officielles sur les miracles opérés par Gérard durant sa vie et après sa mort.
Nous avons aussi consulté avec fruit deux Vies de saint Gérard écrites en français, l’une par le R. P. Dunoyer, et l’autre par le R. P. Saint-Omer, l’une et l’autre très répandues en France, en Belgique et au Canada.
A la suite de ces deux belles biographies, puisse notre opuscule augmenter encore le nombre des chrétiens qui sollicitent l’intercession du grand thaumaturge, mais surtout qui imitent les vertus de cet ami de prédilection du divin Rédempteur !

15,5x23 cm, 135 pp.

Pour acheter, cliquez ici.

Père Nérée-M. Beaudet, Le Catéchisme du Saint-Esprit.

Sans prétendre à la nouveauté et à l’invention, vous visez surtout à mettre à la portée de tous, en des termes clairs et simples, et sous forme catéchistique, une doctrine assez peu connue. Pour trop de chrétiens, de catholiques même, l’Esprit-Saint, en effet, n’est que le DIEU INCONNU dont parlait saint Paul aux Athéniens.

Pendant que toutes les sciences humaines, vaines souvent, sont approfondies et diffusées dans le monde entier, pourquoi faut-il que la science des choses divines, que l’Auteur même de la seule science digne de ce nom, demeure dans l’ombre et les ténèbres ! Comment expliquer l’indifférence de plusieurs à l’égard de ce Divin Esprit, qu’on a pu appeler l’AME DE L’EGLISE, et le SANCTIFICATEUR des hommes, le Consolateur, le Feu divin, l’Amour personnifié ...

En rappelant des vérités essentielles et souverainement pratiques, vous aurez fait votre bonne part, mon Révérend Père, pour dissiper ces ténèbres, et faire rendre à la Troisième Personne de la Sainte Trinité un culte plus éclairé, plus profond, plus reconnaissant, et conforme, partant, aux vœux de la Sainte Eglise.

« Le Père Eternel, nous dit saint Alphonse, non content de nous donner son Fils pour nous sauver par sa mort, a voulu nous donner encore le Saint-Esprit, afin qu’il habitât dans nos cœurs et les tînt continuellement embrasés d’amour ». – C’est un grand honneur que de contribuer par la plume et la parole à l’entretien de cette Flamme Vivante : cet honneur aura été le vôtre. Il n’en faut pas davantage, j’en suis sûr, pour répondre à votre pieuse ambition. Puissent vos lecteurs dire avec plus de ferveur que jamais, grâce au zèle brûlant d’un digne fils du Séraphique François, Gloire soit au Père, au Fils et au SAINT-ESPRIT.

Extrait de la préface
13x23 cm, 112 pp.

Chanoine François Cuttaz, Le Juste, ou : les précieux effets de la Grâce sanctifiante.

« En pénétrant dans le château de Thorens, le pèlerin a sous les yeux, dès le seuil de la porte, le tableau généalogique, en portraits, de la famille de Sales, fière de remonter par ses ancêtres jusqu’à Charlemagne. Visiblement, leurs descendants l’ont placé là, pour se rappeler, chaque fois qu’ils pénètrent chez eux, la noblesse de caractère et de vie que leur impose la noblesse de leur sang.

Sous les yeux du chrétien, il faut placer aussi le tableau des grandeurs que lui confère la grâce, afin de l’exciter sans cesse à élever ses sentiments, ses vues et ses actes à la hauteur de sa dignité surnaturelle. Aux dires de l’apôtre S. Jean (Ia, I, 32) il n’est pas en effet de meilleur stimulant.

… « Quiconque est né de Dieu ne commet pas de péché parce que la semence de Dieu est en lui ; il ne peut pas pécher parce qu’il est né de Dieu. » – Il ne s’agit point, on le comprend, d’une impossibilité absolue : l’état de grâce n’enlève pas la possibilité de faire le mal, mais d’une impossibilité morale, d’une haute convenance, d’un motif souverain. L’apôtre veut dire que l’enfant de Dieu ne devrait plus pécher et que, de fait, il ne pécherait plus, s’il savait apprécier à leur valeur les biens que lui procure la grâce et que lui ferait perdre le péché. S’il savait de science pratique le prix de son état, le juste ne pourrait plus accepter d’en sortir ; il ferait tout pour y rester et s’y affermir.



Tout le Christianisme, est en fonction de la grâce, tout s’explique par la grâce ; elle en est la clef. On peut dire qu’on n’y a rien compris, tant qu’on ignore la grâce. »

(Extrait de l’avant-propos)
télécharger la table des matières


19x24,5 cm, 249 pp.

Pour acheter, cliquez ici.

vendredi 23 janvier 2009

R. P. Paul de Jaegher, La vie d'identification au Christ Jésus


Lorsque les fondements sont renversés, que peut faire le juste ? (Ps. xi, 3, Crampon) En ces jours de châtiment et de ténèbres, alors que la sainte Eglise catholique, apostolique et romaine est éclipsée, il importe de se séparer de l’impiété et de l’apostasie générales afin de se concentrer sur l’unum necessarium, « l’unique nécessaire » qu’est la vie mystique, principe et source de la divinisation, finalité surnaturelle de l’homme. La doctrine de la grâce sanctifiante, qui est l’inhabitation de la Très Sainte Trinité en l’âme, en est la clef.

Dès lors, écrit le R.P. de Jaegher,
on comprend facilement combien il serait bon d’inculquer à temps et à contre-temps la dévotion à la présence divine en nous. Trop d’âmes ne voient là qu’une espèce de métaphore. C’est bien dommage, car l’heure est venue où Dieu les invite à rentrer en elles-mêmes, pour y converser avec lui dans l’oraison de recueillement passif ou de quiétude.

Il ne suffit plus (si tant est que cela ait jamais été le cas) de se vouloir bon catholique, de « faire ce qui a toujours été fait », de fréquenter les chapelles où est célébrée la Messe traditionnelle, ni même d’obtenir des sacrements valides (chose de plus en plus rare), pour échapper à l’emprise croissante de l’esprit de l’Antéchrist : sans la réalisation de l’identification à Jésus-Christ, il est impossible de résister à Lucifer déchaîné et à ses anges déchus, qui ad perditionem animarum pervagantur in mundo, « qui sont à l’œuvre dans le monde pour la perte des âmes » (exorcisme de Léon xiii). En vérité, le monde en perdition n’a pas besoin d’honnêtes chrétiens mais de saints.

Or, la pratique chrétienne courante, même assez fervente, n’est en quelque sorte que la caricature, ou l’écorce, du christianisme véritable – celui des Saintes-Ecritures et des Pères. A notre avis, certaines spiritualités analogues d’union à Jésus perdent un peu, beaucoup même peut-être, de leur sublimité et surtout de leur valeur pratique et sanctifiante parce qu’elles ne reposent pas, ou du moins pas assez, sur la doctrine de la présence réelle de Jésus en nous. Elles créent par endroits l’impression d’une union de pure solidarité, d’amitié ou de donation complète de soi ; et, si même elles parlent de la présence de Jésus en nous par sa grâce, on a l’impression qu’il s’agit d’une présence d’influence, non d’une présence réelle, et qu’il n’est question que du don créé de la grâce, et non de l’inhabitation divine que la grâce implique.

Il est étrange vraiment que cette conception si paulinienne soit si rare et si peu adoptée dans la pratique. Combien rares les livres spirituels qui traitent le sujet ex professo, plus rares encore ceux qui s’efforcent de vulgariser ces idées ! Pourtant, ces vérités sont à la base de la vie spirituelle. Au fond, il n’y a pas lieu de trop s’étonner, quand on songe que même la simple doctrine de la grâce sanctifiante et de la présence réelle de Dieu dans l’âme, qui sont un des fondements de cette conception, étaient naguère un sujet rarement abordé par la plupart des prédicateurs et directeurs spirituels.

Puisse ce bref traité sur les effets de la grâce incréée en l’homme éclairer ceux qui, par la miséricorde divine, possèdent encore « des oreilles pour entendre et des yeux pour voir ».

La collection « Sine Me nihil » des Editions Sainte-Agnès a pour ambition de fournir aux chrétiens des ouvrages tant fiables par leur orthodoxie sans compromission avec le climat syncrétiste actuel, qu’édifiants par leur approche de la question de la vie spirituelle à la lumière de la doctrine de l’union au Sacré-Cœur de Notre-Seigneur Jésus-Christ. Ad majorem Dei gloriam !
Les Editeurs.
En la fête de S. Robert Bellarmin
(docteur de l’Eglise)dans l’octave de la Pentecôte 2008.