vendredi 29 juin 2012

Les traditions messianiques, ou démonstration de la divinité du christianisme par le témoignage de tous les peuples de la terre, par Auguste Bedin

A propos des religions non-chrétiennes, de nos jours, deux opinions se heurtent de plein front dans le monde qui se veut catholique : d’un côté, ceux qui, ayant abandonné la vraie Foi, considèrent que toutes les religions se valent (plus ou moins, dans la mesure où les Droits de l’homme sont respectés), et qu’il y a une multitude de chemins qui vont au Ciel ; et de l’autre, ceux qui professent être attachés à l’Eglise romaine pour l’unique (et mauvaise) raison que le christianisme est la seule religion factrice de (vrai) progrès et exempte des superstitions qui avilissent l’humanité en général, ignorante qu’elle est du « miracle grec »...

Les uns et les autres se trompent également, les premiers en foulant aux pieds le dogme qui veut que le salut ne soit accessible que par l’Eglise catholique, ce qui fait d’eux des relativistes, et les autres, qui se montrent toujours prêts à mépriser Ancien et Nouveau Testaments au moindre signe de « barbarie », ce qui fait d’eux des néo-marcionites.

En réalité, depuis les Pères, l’opinion reçue a toujours été que les différentes formes de paganisme ne sont que des dégénérescences du dépôt de la vraie Religion, telle que les premiers Patriarches (Adam, Seth, Enoch, Noé, etc.) l’ont reçue de Dieu. Certes, les passions, l’infidélité, la stupidité, l’oubli humains, joints à l’action maligne des démons n’ont pas été pour rien dans la plongée des nations dans les ténèbres ; néanmoins, contrairement à la théorie couramment admise de l’invention de la religion par l’homme terrorisé par le spectacle de la nature hostile, (théorie qui s’accommode fort bien de l’idée que, face à ce chaos mythologique, l’Eglise a opposé l’ordre, la mesure et le génie gréco-latins), les meilleurs Auteurs catholiques s’accordent pour reconnaître qu’ « il n’y a jamais eu et qu’il n’y aura jamais qu’une seule religion, comme il n’y a jamais eu et qu’il n’y aura jamais qu’un seul Dieu ; que cette religion n’a pas été inventée par l’homme ; que ses dogmes ne lui sont connus que par l’effet d’une révélation positive et surnaturelle ; que tous les cultes, tous les dogmes de l’Antiquité profane ne sont que des travestissements du véritable culte, des imitations grossières, souvent d’affreuses parodies de ces vérités enseignées au premier homme, conservées dans l’ancienne Synagogue, développées par l’Homme-Dieu, et dont l’Eglise de Rome est aujourd’hui l’infaillible dépositaire. »

Dans la lignée d’un Joseph de Maistre, d’un Mgr Gaume ou d’un R. P. de Prémare, sj, pour ne pas dire d’un saint Augustin, M. Auguste Bedin s’attache à retrouver dans les Textes sacrés et les croyances des anciennes religions la trace – plus, même, les vestiges, dégradés mais bien présents – de la Religion qui fut donnée à l’homme dès lors que le Paradis terrestre fut gardé inaccessible par les Chérubins à l’épée flamboyante. Et cela, non pas pour « faire une moyenne » et se croire autorisé à dire sottement que « toutes les religions sont bonnes », mais bien pour établir d’une part que le christianisme n’est en aucun cas une doctrine nouvelle, novatrice et inouïe des Anciens, et d’autre part que la prédication de Notre-Seigneur Jésus-Christ, qui est celle de l’Eglise, est véritablement la restauration du dépôt patriarcal, l’accomplissement de la Loi et des Prophètes et la manifestation du Désiré des Nations, le Verbe fait chair et né de la Vierge Marie.

Ainsi, l’auteur établit-il, par exemple, que la Synagogue a toujours connu et professé – explicitement, quoique de façon mystérieuse – le dogme de la très sainte Trinité, affirmation si combattue par le libéralisme, qu’elle semble presque admise par les plus sincères.

Cette lecture aussi instructive que rafraîchissante peut donner au lecteur un aperçu de ce qu’était la mentalité catholique normale, avant que le libéralisme (maurrassien ou néo-moderniste) ne l’ait remplacée et anéantie.


15 x 21 cm
522 pages
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Les Noms de Jésus-Christ dans la Sainte-Ecriture, par Louis de Léon

Le Castillan Louis de Léon, entra en 1544 dans l’Ordre de saint Augustin, dont il fut l’un des plus grands théologiens, à l’égal de saint Thomas d’Aquin et de saint Bonaventure. Profondément versé dans l’Ecriture Sainte, il possédait à fond les trois langues hébraïque, latine et grecque.

Son ouvrage sur Les Noms de Jésus-Christ dans l’Ecriture Sainte est un extraordinaire traité sur le mystère du Nom de Jésus. L’approche qui en est faite est un modèle du genre, car elle relève de l’authentique intellectualité traditionnelle, c’est-à-dire la connaissance à la fois objective et intime du sujet abordé. Digne héritier de l’esprit d’un saint Bernardin de Sienne (1380-1444), l’auteur fait assurément partie des Maîtres catholiques qui ont livré aux âmes pieuses des considérations que n’auraient pas reniées un saint Denys ou un saint Bernard, bien au contraire. La connaissance du Nom divin jointe à l’invocation de celui-ci est source de salut, selon parole du prophète Joël : « Quiconque invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé ».

Cependant, une telle invocation doit soigneusement se garder d’être profane ou sacrilège : à la profération du Nom de l’Ineffable Eternel, il est nécessaire et impératif d’adjoindre l’orthodoxie, la piété et la pureté de la vie, faute de quoi la puissance même du Nom ne laissera pas impuni l’impudent. L’orthodoxie de Louis de Léon, éprouvée par la Sainte Inquisition, dans les geôles de laquelle il perdit sa santé, ruinée par un séjour de soixante mois qu’il dut à la jalousie d’un jaloux envieux, a été pleinement mise en lumière et confirmée par les Autorités compétentes, de sorte que son traité des Noms de Jésus-Christ est un monument de catholicité, parfaitement fiable.

« Nulle part, peut-être, les hautes pensées de la Foi ne se trouvent développées avec plus de majestueuse ampleur ; nulle part l’esprit avide d’enseignements élevés ne puisera de plus fortes, de plus magnifiques, de plus fécondes images ; nulle part les Saintes-Lettres, les éternels conseils ou les actes visibles de la divine Puissance, de l’infinie Miséricorde, n’ont été plus saintement, plus profondément, interrogés, pénétrés, manifestés au monde. C’est de la théologie transcendante » (p. VIII).

Néanmoins, les considérations que le pieux lecteur trouvera dans le présent ouvrage sont devenues pour ainsi dire incompréhensibles pour le chrétien moderne, habitué à envisager les mystères de la Foi au moyen des instruments intellectuels glanés à l’école et hérités de l’air ambiant – en totale inadéquation et parfaite opposition avec la forma mentis traditionnelle. Aussi convient-il d’aborder les Noms de Jésus-Christ dans un esprit d’humilité, en rejetant l’idée qui pourrait lui venir que les belles considérations qu’il renferme sont un produit de l’imagination « poétique » d’un inspiré des temps préscientifiques.

Le traité des Noms de Jésus-Christ est, bien au contraire, d’une rigueur théologique intégrale, et répond aux canons de la SCIENCE SACREE les plus stricts. Aucune idée particulière, aucune « licence poétique », donc, dans ces pages. Tout ce qui est affirmé vient de la Tradition, au point que si l’on peut dire que Louis de Léon fut un immense théologien, c’est essentiellement parce qu’il n’avait en fait aucune opinion propre. Fils de l’Eglise, de ses Ecritures saintes, de ses Pères et de son Magistère infaillible, c’était là la condition pour être illuminé par l’Esprit de Dieu, et « comprendre, avec tous les Saints, quelle est la largeur et la longueur, la hauteur et la profondeur, et connaître aussi la charité du Christ, qui surpasse toute science » jusqu’à être « rempli de toute la plénitude de Dieu » (Eph. III, 18-19).


15 x 21 cm
581 pages
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dimanche 24 juin 2012

Brevis linguæ Samaritanæ grammatica, par Julius H. Petermann

Brevis linguæ Samaritanæ grammatica, litteratura, chrestomatia cum glossario, in usum prælectionum et studiorum.

En rééditant le précis de grammaire du Samaritain de l’orientaliste allemand Julius Heinrich Petermann (1801-1876), les Editions Sainte-Agnès rendent au public instruit un ouvrage devenu fort difficile à trouver, et qui sera d’un grand profit aux étudiants de la Langue Sacrée. Proche de l’Hébreu biblique, la langue samaritaine s’écrit en caractère hébraïques archaïques, à la fois parents de l’Hébreu carré et de l’alphabet phénicien, dont sont dérivés les alphabets grecs et latins.

15 x 21 cm
180 pages
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samedi 23 juin 2012

Catholicum lexicon hebraicum et chaldaicum de Paul L. B. Drach

Catholicum lexicon hebraicum et chaldaicum in Veteris Testamenti Libros, hoc est : Guillelmi Gesenii Lexicon Manuale hebraico-latinum ordine alphabetico digestum, ab omnibus rationalisticis et antimessianis impietatibus expurgavit ; emendavit, expulsis novis et antehac inauditis sensibus a viro protestanti excogitatis et temere obtrusis, veteris autem traditionis et ss. ecclesiæ patrum interpretationibus restitutis et propugnatis ; multisque additionibus philologicis illustravit et exornavit Paulus L. B. Drach


21,5 x 28 cm, relié
670 pages
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Vies des Apôtres, par Mgr Guérin

Ce Volume regroupe les biographies et textes suivants, empruntés aux Petit Bollandistes de Mgr Guérin, ainsi qu’à d’autres auteurs traditionnels :



Saint Pierre, prince des Apôtres.
Saint Paul, Apôtre des Gentils.
Saint Jean, Apôtre et Évangéliste.
Saint Jacques le Majeur, Apôtre.
Saint André, Apôtre.
Saint Jacques le Mineur, Apôtre.
Saint Barthélemy, Apôtre.
Saint Matthieu, Apôtre et Évangéliste.
Saint Simon et Saint Jude, Apôtre.
Saint Thomas, Apôtre.
Saint Philippe, Apôtre.
Saint Matthias, Apôtre.
En appendice :
La Pentecôte.
Saint Barnabé, Apôtre.
Sainte Pétronille, vierge, fille de l’Apôtre Saint Pierre.
La conversion de Saint Paul.
Saint Jean, martyr devant la Porte Latine.

15 x 21 cm
302 pages
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vendredi 22 juin 2012

Principes de grammaire arabe, par l’Abbé J.-B. GLAIRE

Suivis d’un traité de la langue arabe considérée selon le système des grammairiens, avec des exercices d’analyse grammaticale.

15 x 21 cm
280 pages
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Manuel de l’hébraïsant, par l’Abbé J.-B. Glaire

Contenant : 1. des Eléments de Grammaire hébraïque ; 2. une Chrestomathie, ou recueil de morceaux choisis de la Bible, texte hébreu ; 3. un Lexique hébreu-français de tous les mots contenus dans la Chrestomathie.

15 x 21 cm
175 pages
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