mercredi 30 mai 2012

Des oblations présentées au Souverain Pontife à l’occasion de la canonisation des Bienheureux, et de leur sens mystique, par D. Etienne Ciccolini, Prêtre romain

Notre-Seigneur Jésus-Christ, Roi universel des vivants et des morts, a explicitement commandé à ses fidèles de se faire de puissants Amis auprès des bienheureux Habitants du Ciel (S. Luc, XVI, 9). Aussi est-ce le propre de tout véritable chrétien, non seulement de prier et d’invoquer les Saints, mais encore de brûler des cierges devant leurs images, d’orner leurs autels et de faire des aumônes en leur nom et en leur honneur.

Ces saints que nous vénérons et aimons, c’est au cours d’un rituel sacré que le Souverain Pontife, le Vicaire du Christ sur la terre, les a publiquement reconnus dignes du culte de dulie. Assurément, ce n’est pas l’Eglise qui, de personnages quelconques, fait des saints ; le rôle du Magistère consiste essentiellement à reconnaître, de par son charisme d’infaillibilité, l’authenticité de l’œuvre souveraine et absolue du Saint-Esprit dans ces âmes privilégiées. Aussi, la cérémonie de canonisation est-elle une descente manifeste du Ciel sur la terre, la révélation d’une réalité céleste au profit des êtres en état de voie que sont les membres de l’Eglise militante.

C’est pour cette raison qu’un certain nombre de gestes mystérieux ont lieu à cette occasion, dont la signification mystique est propre à réaliser efficacement ce qu’ils désignent. Le petit ouvrage de l’Abbé Ciccolini dévoile la profondeur de ces cérémonies, qui, tout au long du temps qui nous sépare de l’Avènement glorieux de Jésus-Christ, nous ont indiqué à quels saints nous vouer, afin de pouvoir être reçu dans les « tabernacles éternels ».

10,8 x 17,5 cm
88 pages
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mardi 29 mai 2012

Spicilegium solesmense (de re symbolica), par le Cardinal Jean-Baptiste Pitra

Entre autres publications, on doit au cardinal Jean-Baptiste Pitra (1812-1889), moine de Solesmes, archevêque et cardinal de la sainte Eglise romaine, quatre volumes d’un Spicilegium solesmense, compilation de textes patristiques rares, collectés tant chez les Latins que chez les Grecs. Erudit hors pair, il a contribué au XIXème siècle aux derniers éclats de la science exégétique traditionnelle, alors que le libéralisme gagnait peu à peu les esprits. Si l’Abbé Migne, à la même époque, éditait ses inestimables Patrologies latine et grecque afin de mettre à la disposition du Clergé la sève même de la Tradition, Dom Pitra, quant à lui, exhumait pour la dernière fois les sources vives qui permettent d’intelliger les Saintes Ecritures dans l’Esprit qui les a souverainement dictées aux Prophètes et Evangélistes. C’est pour avoir rejeté cette Science sacrée comme enfantillages et délires fantaisistes que la Clef de la Tradition écrite a fini par être égarée – tant il est vrai que ce n’est que par la Lumière divine que l’on voit la Lumière de la Vérité, in lumine tuo videbimus lumen (Ps. xxxv, 10). En rééditant les deux volumes du Spicilegium consacrés aux res symbolica, les Editions Sainte-Agnès entendent restituer aux Ecclésiastiques un ensemble de textes, dont la moindre vertu est de constituer un antidote efficace contre les affabulations des pseudo-exégètes qui sévissent depuis trop longtemps déjà.

2 volumes reliés
21,5 x 28 cm
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vendredi 25 mai 2012

Les symboles de la Croix, par l'Abbé Boiteux

La Croix de Notre-Seigneur Jésus-Christ est au Ciel avant que d’avoir été sur la terre, et d’y demeurer encore sous diverses formes. Telle est la thèse que soutient l’auteur, appuyé sur les autorités de l’Eglise.

Loin de réduire la Croix à un « simple » instrument circonstancié de supplice – ce qui serait fort naturaliste –, l’Abbé Boiteux aborde le Signe de notre Rédemption dans une quadruple optique : celle de l’Histoire, de l’Economie, des Fruits et du Triomphe. Chaque point est étudié avec une maîtrise qui fait du présent ouvrage une précieuse ouverture sur les abîmes mystérieux que contiennent ces mots de la liturgie : Regnavit a ligno Deus, « C’est du Bois que Dieu a régné ».

Sous un aspect qui peut paraître de prime abord quelque peu naïf, l’Abbé Boiteux nous livre un véritable traité de symbolique chrétienne, dont la réédition, loin de s’adresser à la fantaisie ou à la curiosité des lecteurs, ne pourra que témoigner de la profondeur et de l’étendue de la Tradition chrétienne, principe d’une connaissance authentiquement salvifique car nourriture de la Charité, que dispense l’Arbre de la Science : « Si le fruit de l’arbre du Paradis terrestre a répandu l’ignorance sur la terre et a couvert le monde de ténèbres, celui du Calvaire éclaire la raison humaine, et dissipe le nuage qui lui cache le ciel » (p. 189).

Aussi est-ce bien en raison (et non en dépit) du fait qu’il est un traité de symbolique, que l’ouvrage de l’Abbé Boiteux parle le langage de la théologie dogmatique, de la cosmologie et de la mystique tout ensemble.

Trente-et-une compositions synthétiques viennent illustrer les propos de l’auteur.

Cette réédition est précédée d’une préface inédite, par un Prêtre.

15 x 21 cm,
386 pages
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jeudi 3 mai 2012

La théologie de Tertullien, par l’Abbé Adhémar d’Alès

La présente étude de l’abbé Adhémar d’Alès représente une sorte de somme sur la théologie de Tertullien. Cet auteur, que l’on range parmi les Pères de l’Eglise du IIème siècle, polémiste contre les païens mécréants mais aussi les hérétiques comme Marcion, n’est pas sans faiblesses sur certains points, que les Conciles des siècles ultérieurs devront clarifier. Il est donc vain de chercher à l’attaquer sur ces quelques sujets, comme ont tenté de le faire divers érudits libéraux. En revanche, lorsqu’il traite de la discipline ecclésiale, Tertullien s’avère un auteur de premier ordre, que son adhésion tardive au montanisme n’a pas réussi à discréditer. Il demeure une référence orthodoxe, cité par tout ce que l’Eglise compte d’auteurs fondamentaux, de saint Cyprien à Bossuet, en passant par Lactance, saint Hilaire, saint Jérôme et saint Augustin.
La pensée de Tertullien doit être sinon « replacée », comme disent les modernistes relativistes, du moins entendue dans le contexte de son temps. Sa mentalité n’est pas celle d’un homme moderne ; aussi, ses jugements, parfois inexacts, restent néanmoins bien plus sains et chrétiens que certains présupposés communément admis de nos jours par les catholiques, et qui pourtant n’ont aucun fondement traditionnel.
Par ailleurs, contre les affabulations des protestants, qui nient l’antiquité des usages catholiques, Tertullien est un témoin précis des mœurs des chrétiens des premiers âges : la messe envisagée comme sacrifice, la discipline de l’arcane, le signe de croix, le mariage comme Sacrement, la régénération baptismale, et surtout la foi à la Présence réelle de Notre-Seigneur Jésus-Christ dans le Saint Sacrement.
On a parfois essayé de marginaliser Tertullien, faisant de ses écrits fulgurants un cas à part dans l’enseignement patristique. Le mérite de l’Abbé d’Alès est d’avoir montré que, au contraire, Tertullien, « avec des allures de génie, il fut beaucoup moins initiateur qu’admirable metteur en œuvre d’idées élaborées par de plus humbles penseurs », se faisant ainsi l’écho de ce que l’Eglise comptait de meilleur dans son siècle.

15 x 21 cm
559 pages
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