dimanche 26 septembre 2010

Lettres de J. de Maistre à une dame protestante

Par-delà leurs différences, ce qui unit les Protestants entre eux c’est leur opposition à l’Eglise traditionnelle et à certains dogmes – même très anciens – du christianisme.

« [Les sectes protestantes,] quelles qu’elles soient, ne sont donc point des religions : ce sont des négations, c’est-à-dire rien par elles-mêmes ; car dès qu’elles affirment, elles sont catholiques. »

Tout ce que les protestants évangéliques affirment (Trinité, divinité de Jésus-Christ, etc.), ils l’ont en commun avec l’Eglise qu’ont quittée les Réformateurs.

« Il suit de là une conséquence de la plus grande évidence : c’est que le catholique qui passe dans une secte apostasie véritablement, parce qu’il change de croyance, et qu’il nie aujourd’hui ce qu’il croyait hier ; mais que le sectaire qui passe dans l’Église n’abdique au contraire aucun dogme, il ne nie rien de ce qu’il croyait ; il croit au contraire ce qu’il niait, ce qui est bien différent. »

Rejetant les préjugés et le respect humain, le comte de Maistre adresse des propos sincères et amicaux à tout protestant honnêtement épris de la Vérité.

« Je n’emploie, comme vous voyez, ni grec ni latin ; je n’invoque que le bon sens, qui parle si haut qu’il est impossible de lui résister. »

Cette lettre est suivie de diverses pièces justificatives tirées des Conciles de l’Eglise, démontrant la bonne foi de l’auteur.


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