vendredi 29 juin 2012

Les Noms de Jésus-Christ dans la Sainte-Ecriture, par Louis de Léon

Le Castillan Louis de Léon, entra en 1544 dans l’Ordre de saint Augustin, dont il fut l’un des plus grands théologiens, à l’égal de saint Thomas d’Aquin et de saint Bonaventure. Profondément versé dans l’Ecriture Sainte, il possédait à fond les trois langues hébraïque, latine et grecque.

Son ouvrage sur Les Noms de Jésus-Christ dans l’Ecriture Sainte est un extraordinaire traité sur le mystère du Nom de Jésus. L’approche qui en est faite est un modèle du genre, car elle relève de l’authentique intellectualité traditionnelle, c’est-à-dire la connaissance à la fois objective et intime du sujet abordé. Digne héritier de l’esprit d’un saint Bernardin de Sienne (1380-1444), l’auteur fait assurément partie des Maîtres catholiques qui ont livré aux âmes pieuses des considérations que n’auraient pas reniées un saint Denys ou un saint Bernard, bien au contraire. La connaissance du Nom divin jointe à l’invocation de celui-ci est source de salut, selon parole du prophète Joël : « Quiconque invoquera le Nom du Seigneur sera sauvé ».

Cependant, une telle invocation doit soigneusement se garder d’être profane ou sacrilège : à la profération du Nom de l’Ineffable Eternel, il est nécessaire et impératif d’adjoindre l’orthodoxie, la piété et la pureté de la vie, faute de quoi la puissance même du Nom ne laissera pas impuni l’impudent. L’orthodoxie de Louis de Léon, éprouvée par la Sainte Inquisition, dans les geôles de laquelle il perdit sa santé, ruinée par un séjour de soixante mois qu’il dut à la jalousie d’un jaloux envieux, a été pleinement mise en lumière et confirmée par les Autorités compétentes, de sorte que son traité des Noms de Jésus-Christ est un monument de catholicité, parfaitement fiable.

« Nulle part, peut-être, les hautes pensées de la Foi ne se trouvent développées avec plus de majestueuse ampleur ; nulle part l’esprit avide d’enseignements élevés ne puisera de plus fortes, de plus magnifiques, de plus fécondes images ; nulle part les Saintes-Lettres, les éternels conseils ou les actes visibles de la divine Puissance, de l’infinie Miséricorde, n’ont été plus saintement, plus profondément, interrogés, pénétrés, manifestés au monde. C’est de la théologie transcendante » (p. VIII).

Néanmoins, les considérations que le pieux lecteur trouvera dans le présent ouvrage sont devenues pour ainsi dire incompréhensibles pour le chrétien moderne, habitué à envisager les mystères de la Foi au moyen des instruments intellectuels glanés à l’école et hérités de l’air ambiant – en totale inadéquation et parfaite opposition avec la forma mentis traditionnelle. Aussi convient-il d’aborder les Noms de Jésus-Christ dans un esprit d’humilité, en rejetant l’idée qui pourrait lui venir que les belles considérations qu’il renferme sont un produit de l’imagination « poétique » d’un inspiré des temps préscientifiques.

Le traité des Noms de Jésus-Christ est, bien au contraire, d’une rigueur théologique intégrale, et répond aux canons de la SCIENCE SACREE les plus stricts. Aucune idée particulière, aucune « licence poétique », donc, dans ces pages. Tout ce qui est affirmé vient de la Tradition, au point que si l’on peut dire que Louis de Léon fut un immense théologien, c’est essentiellement parce qu’il n’avait en fait aucune opinion propre. Fils de l’Eglise, de ses Ecritures saintes, de ses Pères et de son Magistère infaillible, c’était là la condition pour être illuminé par l’Esprit de Dieu, et « comprendre, avec tous les Saints, quelle est la largeur et la longueur, la hauteur et la profondeur, et connaître aussi la charité du Christ, qui surpasse toute science » jusqu’à être « rempli de toute la plénitude de Dieu » (Eph. III, 18-19).


15 x 21 cm
581 pages
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