samedi 31 décembre 2011

La chasse aux bévues. Erreurs et ignorances religieuses, par le chanoine Eugène Duplessy

Plusieurs auteurs à prétention catholique abreuvent depuis de nombreuses années les milieux conservateurs d’ouvrages qui répandent l’idée qu’il n’y a de salut que par la culture, qu’il suffirait de relever le niveau culturel des modernes pour réorienter la société vers des « valeurs » plus « fortes », que le seul moyen de sortir du marasme actuel est de dissiper les idées fausses que nos contemporains se font du christianisme – religion « bien plus moderne qu’on pourrait le croire »… Fadaises sans nom mais non sans succès, hélas !

A l’heure où les traditionalistes cherchent à se constituer en lobby pour devenir des acteurs à part entière de la Modernité, nous exhumons cet opuscule du chanoine Duplessy comme un témoignage de la réaction spontanée de la mentalité traditionnelle face à l’ignorance religieuse dont font habituellement preuve les libéraux : la réfutation et le rire – mais non l’enseignement « culturel ».

L’ignorance religieuse étant le fruit direct de l’apostasie, vouloir relever le « niveau culturel » des libéraux, des modernes et des laïques, c’est vouloir soigner les effets sans s’attaquer à leur cause ; plus grave que cela, c’est vouloir donner à l’impiété les moyens de rester fidèle à elle-même et de ne pas avoir à se convertir, à revenir de ses mauvaises voies pour éviter le châtiment.

La religion chrétienne est complexe, car elle est fondée sur des dogmes révélés par Dieu et destinés à élever l’âme au-dessus d’elle-même ; la raison qui refuse d’être illuminée par la Foi qu’enseigne l’Eglise, Corps mystique du Christ, demeure à jamais enténébrée, opaque et impénétrable à la Lumière transcendante – quoi qu’elle en pense. Nul besoin de s’étonner que l’appareil d’une religion rédemptrice fasse l’objet de méprises si vastes et si régulières. L’ignorance religieuse, qui commet sans cesse des contresens et des bévues souvent cocasses, est le résultat de la non-insertion de l’esprit dans l’Edifice transfigurateur qu’est la religion chrétienne. Rien ne sert donc de s’efforcer d’inculquer des notions « culturellement exactes » aux libéraux : la tâche de l’Eglise est de rétablir la vérité, non de donner de la culture aux impies.

Cultiver les modernes, c’est leur ôter toute possibilité de conversion.

Un avant-propos inédit développe ces perspectives, qui deviennent de plus en plus méconnues des catholiques qui se veulent fidèles à la Tradition.




Réédition précédé d’un avant-propos inédit :
« Faut-il « cultiver » les libéraux? »,
par un Prêtre.


15 x 21 cm
241 pages

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