lundi 15 octobre 2012

Saint Denys l’Aréopagite, premier évêque de Paris, par l’Abbé J.-E. Darras

Les Editions Sainte-Agnès ont récemment réédité la traduction du corpus des œuvres complètes de saint Denys l’Aréopagite par Mgr DARBOY. Ce dernier, dans son introduction, a brillamment défendu l’authenticité de la paternité de l’illustre disciple de saint Paul. En effet, depuis la fin du Moyen Age, presque tous ceux qui ont cherché à réformer l’Eglise et la théologie traditionnelle ont cherché à discréditer celui qui compte parmi les auteurs ecclésiastiques les plus profonds et les plus sublimes.

De nos jours, plus personne ne doute que les écrits du « pseudo-Denys » ne sont qu’un vulgaire plagiat des thèses « néo-platoniciennes », grossièrement introduites dans le Saint des Saints par un parfait inconnu du IVème siècle… Nonobstant les savantes études traditionnelles qui, au cours de ces derniers siècles, ont vengé la Tradition des calomnieuses attaques des modernes, on trouve parfois chez ceux-là même qui font profession d’antimodernisme l’opinion aussi démente que farfelue que « Denys » est non seulement un faussaire mais encore un « agent infiltré » qui a répandu le venin gnosticiste au cœur de la mentalité chrétienne – agent enfin démasqué par… la critique historique, par ailleurs le pire ennemi de la Tradition…

Le lecteur se reportera donc à l’introduction précitée afin de constater non seulement l’orthodoxie – ce qui est peu dire – mais encore l’origine divine des enseignements de celui qu’un saint Thomas d’Aquin cite presque aussi souvent que saint Augustin.

L’objet du présent ouvrage a trait à la seconde injustice dont le disciple de saint Paul est victime de la part de l’impiété moderne, c’est-à-dire la négation de son envoi en mission évangélisatrice dans la Lutèce antique par saint Pierre lui-même. Alors même que, sous la pression de la critique, nous dit l’Abbé DARRAS, l’origine apostolique de l’évangélisation de Paris était largement abandonnée en France, le Magistère « s’est toujours refusé à repousser au IIIème siècle la date de l’origine de la foi dans les Gaules ». Les pages qui suivent constituent une étude des raisons qui font que, de nos jours, on ne peut échapper au reproche de collusion avec le modernisme, et de mensonge éhonté, lorsque l’on nie l’identité du disciple de saint Paul mentionné dans les Actes des Apôtres avec le rédacteur du corpus dionysien et le noble martyr qui, décapité, porta son chef jusqu’au lieu où la Providence voulait que, plus tard, les Roys très-chrétiens fussent ensevelis jusqu’à la Résurrection des corps.

En conclusion, l’auteur déclare sans réplique : « L’Eglise devait donc à la vérité, elle se devait à elle-même de dire : Saint Denys, premier évêque de Paris, est le même que l’Aréopagite », confirmant « l’authenticité de nos traditions », et les vengeant « de l’oubli séculaire sous lequel on avait voulu les ensevelir. »

15 x 21 cm, 397 pages
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