vendredi 24 avril 2009

J.-B. Bossuet, Traité de la concupiscence.



Que peut-on trouver d’ « actuel » dans un traité sur la concupiscence, rédigé au XVIIème siècle, par un des plus grands noms de la Littérature française ? Entreprendre de le lire, n’est-ce pas se condamner à retrouver les lieux communs les plus indigestes de la théologie morale, avec ses prises de position impraticables et ses objurgations surannées ?

De telles objections ne manqueront pas de surgir « spontanément » à l’esprit de l’éventuel lecteur, fût-il catholique traditionnel… Or, la misère universelle engendrée par la Modernité, ainsi que l’horreur institutionnelle qui est mise en place depuis 1789, nous contraint, pour ainsi dire, à considérer avec un sérieux et une attention renouvelés le fond même de la Doctrine chrétienne. A commencer par les fondements de la vision traditionnelle du monde, sans laquelle il est impossible de se « situer » à la fois dans le monde moderne et dans le monde en soi.

Toute la question consiste à savoir ce que signifie précisément le mot monde, et ce que recouvre ce concept, employé par le christianisme parfois en bien, parfois en mal, mais toujours relativement à Dieu. Création de Dieu ou empire du démon, le monde est dépourvu de finalité propre, c’est-à-dire naturelle. L’homme lui-même, chef-d’œuvre du Créateur, résumé et centre de la création, n’a de finalité qu’au-delà de la nature. Bien plus, comme toute créature, il n’a « la vie, le mouvement et l’être » que par participation à Celui qui – seul – se nomme : Je Suis.

Dans cette présente réédition, l’excellent traité de Bossuet fait l’objet d’un essai de commentaire, dont l’intérêt consiste dans la lecture cosmologique qu’il effectue des principes déductibles de la théologie morale. Le propos de Bossuet, et plus largement l’enseignement traditionnel prennent alors une dimension insoupçonnée, car quelque peu oubliée et méconnue depuis plusieurs siècles déjà, en raison de la perte progressive du sensus fidei, dû aux progrès du naturalisme, de la « philosophie » et de la perte de l’amour pour Jésus-Christ, le Verbe éternel fait chair « pour nous les hommes et pour notre salut ».

Le lecteur y trouvera avec profit, espérons-nous, une analyse de la Modernité, de sa nature, de ses ruses et de ses paradoxes, pour sa désintoxication des erreurs sataniques qui infestent tout homme moderne depuis sa conception, pour l’accroissement de la Foi, de l’Espérance et de la Charité, ainsi que pour la plus grande gloire de Dieu et le triomphe de la Sainte Eglise catholique.










15 x 21 cm, 345 pages



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